Découvrez ci-dessous les textes rédigés par les élèves sur une créature hybride !
Lors d'une séance en classe ils ont tiré au sort les différents éléments et contraintes d'écriture : une créature hybride, un lieu, une temporalité et une figure de style.
Après un premier jet d'écriture à la maison, certains d'entre eux ont eu la chance de bénéficier des conseils avisés d'un écrivain.
Nicolas Kempf les a accompagnés afin d'enrichir leur texte, d'aiguiser leur écriture, d'affiner leur récit...
Après un premier jet d'écriture à la maison, certains d'entre eux ont eu la chance de bénéficier des conseils avisés d'un écrivain.
Nicolas Kempf les a accompagnés afin d'enrichir leur texte, d'aiguiser leur écriture, d'affiner leur récit...
"Le loup garou Mamadou" par Evans
Contraintes d'écriture :
- Créature : Loup garou
- Lieu : Dans une salle de sport
- Temporalité : Au déjeuner
- Figure de style : Parallélisme
Dans une petite ville tranquille nommée Slagbourg, un homme nommé Mamadou menait une vie ordinaire le jour. |
Cette jolie fille appelée Fatoumata, elle le draguait en lui disant je vais te croquer, donc elle l’invita dans la forêt. Mamadou il trouvait ça très bizarre mais il était tellement en manque qu’il accepta.
La nuit dans la forêt, Fatoumata l’amena au fond bien caché de la forêt. Mamadou avait très peur mais Fatoumata lui donna comme excuse que personne n’entendrait leurs cris…surtout les siens à lui. Mamadou prit ça à la rigolade sans comprendre le message que ses paroles cachaient. Donc ils arrivèrent à un endroit où personne ne les entendrait, où la pleine lune brillait comme jamais, un endroit où personne n’avait jamais mis les pieds. Fatoumata confessa son grand secret : « je suis une loup garou et je vais te bouffer ! » Mamadou la regarda pendant 20 secondes avec un regard froid et sans parler. Et tout à coup, il commença à rigoler car il croyait qu’elle rigolait, sauf que tout d’un coup ses yeux sont devenus rouges, des poils ont poussé sur tout son corps et elle avait des crocs pointus comme des couteaux. A ce moment-là, Mamadou vit toute sa vie défiler devant ses yeux comme un film noir en blanc, et avant qu’il ne puisse réagir, Fatoumata se lança sur son cou et le mordit
La bête sauvage s’empara de lui puis le laissa à moitié mort. Une heure après, Mamadou se réveilla choqué, dans la forêt car toutes ses blessures étaient guéries sans savoir comment. Quand tout à coup, il regarda le ciel et la pleine lune le transforma en loup garou. Donc à partir de ce jour sa double vie le tourmentait. Tout comme les haltères et les barres de musculation sculptaient les corps de ses clients, la pleine lune sculptait sa transformation en loup garou.
Mamadou cherchait un moyen de briser ce parallélisme, de vivre une vie unifiée, car quand il se transformait il avait un mal, affreux comme s’il faisait des tractions pendant 10h. C’était un défi aussi difficile que de préparer le petit déjeuner parfait, mais il était déterminé à trouver l’équilibre entre son humanité et sa bête intérieur.
Un jour, alors qu’il travaillait sur une nouvelle routine d’entraînement, il réalisa que le parallélisme entre ses deux mondes pouvait être son atout. Il utilisa sa force de loup garou pour repousser les limites de l’entraînement, impressionnant ses clients et attirant de nouveaux adeptes.
Finalement, Mamadou découvrit que le parallélisme entre sa vie humaine et sa vie de loup garou pouvait être une source de pouvoir, de succès et d’harmonie. Il apprit à vivre en paix avec sa nature surnaturelle, utilisant sa force pour inspirer les autres à se dépasser.
"Le wagon défaillant" par Simon
Contraintes d'écriture :
- Créature : Le Minotaure
- Lieu : Dans un parc d’attraction
- Temporalité : Au dîner
- Figure de style : Comparaison
Dans une attraction type train fantôme, à midi quand tout le monde est parti manger dans le quartier grecque, soudain mon wagon se stoppe et les lumières se mettent à clignoter. Puis j’entends des cris du wagon d’en face, je le vois sortir du wagon puis tomber. Je remarque ensuite que des cornes se mettent à pousser sur son visage comme celles d’un animal, ça m’a fait penser à des cornes de taureaux. Je me suis ensuite rappelé que j’étais dans le quartier grecque. J’ai tout de suite pensé au minotaure. Il se mit à me fixer droit dans les yeux durant quelques secondes mais ce fut pour moi une éternité. Il se mit ensuite à se rapprocher de moi. Je pris mes jambes à mon cou, je suis sorti de mon wagon et j’ai couru le plus loin possible chercher de l’aide. Je ne trouvais pas la sortie, la lumière a coupé d’un coup. Je me suis donc mis à chercher partout pour trouver de l’aide. |
Hélas, je fis tout ça en vain, il n’y avait plus personne dans les alentours, en plus c’était midi presque tout le monde était parti manger. Je suis donc seul face à ce monstre. Je me suis accroupi et j’ai cherché la sortie comme ça mais je ne trouvais rien, c’était comme si j’étais dans un labyrinthe, j’ai même vu une statue de médusa durant ma fuite. Soudain les lumières se rallument puis le minotaure tombe en face de moi et me fixait en restant immobile.
Je ne me souviens plus de ce qui s’est passé après, mais j’ai dû m’évanouir. Quand je repris conscience, il y avait une foule autour de moi et la sécurité du parc qui me fixait. Je leur demandais où était passé le minotaure.
Ils me regardèrent surpris, ne comprenant pas la question. Essayant de ne pas se moquer, ils me répondirent : “Il n’y a pas de minotaure dans ce parc, l’attraction était juste défaillante, excusez-nous.”
Je n’étais pas totalement convaincu par leur explication, ça n’avait pas vraiment pas l’air d’une attraction. C’était si réel, comme si j’étais dans un autre monde, le monde du minotaure et son labyrinthe. J’ai même pu voir un fil rouge au sol, c’est comme ça que j’ai retrouvé la sortie. Je n'ai jamais compris ce qui s’était passait ce jour-là dans cette attraction, c’était comme si j’étais dans un autre monde.
"Les deux gardiens" par Omar
Contraintes d'écriture :
- Créature : Cerbère
- Lieu : Dans un lycée
- Temporalité : 22h00
- Figure de style : Antiphrase
Le cerbère, connu pour sa sauvagerie légendaire, ses trois têtes d’ordinaire menaçantes et ses yeux luisant d’une lueur sarcastique, était le gardien de l’enfer depuis qu’il est né. |
D’un coup, son comportement passa d’une personne dynamique et drôle à une personne froide et sérieuse. Les élèves et les profs commencèrent à s’éloigner de plus en plus du gardien. Il se rendit compte de qui se passait un soir alors que le cerbère quittait son corps.
Le dernier soir pour les fantômes, sur terre vers 22h, les fantômes comme tous les jours descendaient du ciel jusqu’au lycée. Ils fouillaient dans les couloirs et les salles. Ils mangeaient tout ce qu’ils trouvaient farouchement (les craies, les tables, les cahiers…) avec une manière violente. Pour se défendre contre le cerbère, ils jetaient les tables et les cahiers qu’ils avaient mangés mais ça ne lui faisait rien grâce à sa rapidité et ses trois têtes. Chaque tête a un pouvoir. La première tête maîtrise le feu, la deuxième maîtrise la foudre et la troisième c’est le moteur de Cerbère, c’est cette tête qui fait les plans qui donne les ordres aux deux autres têtes.
Après des heures de chasse, enfin il n’y avait plus de fantômes. Le Cerbère les avait tous chassés et maintenant c’était le temps de rentrer. Avant de rentrer, le Cerbère remercia le gardien en lui donnant une partie de sa force. Le gardien du lycée n’a jamais su ce que lui a passé.
Pendant de nombreuses années la petite ville fut en paix et en sécurité grâce au Cerbère.
"Nom d'un chien !" par Erdem
Contraintes d'écriture :
- Créature : Cerbère
- Lieu : Dans un musée
- Temporalité : Dans la matinée
- Figure de style : Enumération
Ce jour-là, il passait l’une des pires journées de sa vie. La veille, sa petite amie l’avait quitté, et il s’était fait virer de son travail car il était arrivé en retard à cause d’une panne de son véhicule. Il a donc décidé d’aller visiter le seul musée de la ville, histoire de décompresser. |
Au même moment, il subit des contractions intenses et un violent mal de tête. Il fonce trouver une cachette. Une fois caché, sa tête a commencé à se cloner. Il avait désormais trois têtes, avec des oreilles longues et pointues. Il se transformait en une espèce de chien à trois têtes, appelé Cerbère. Ses pattes, son corps, son museau, sa queue. Il n’était plus humain. Sa malédiction venait probablement de tous ses chagrins, de sa colère, de ses problèmes accumulés. C’était la première fois que cela lui arrivait, il était confus, surprit, dépassé par la situation. Il ne savait pas comment se sortir de cette situation avant qu’on ne le voie. Il n’y avait qu’une seule porte de sortie pour lui : aller taper la pose pour que les gens pensent que c’était une statue, et ça, jusqu’à la fermeture.
Une fois la fermeture effectuée, le gardien fait une dernière ronde avant de découvrir que le Cerbère respire. Il sortit donc son pepper spray pour le neutraliser. Une fois que le cerbère vit qu’il était grillé, il paniqua et dévora le gardien. « MMMH Quelle grasse non c’est bon ! »
À ce moment-là, il se dit que c’était peut-être son destin de propager le mal dans le monde dans le lequel il vivait.
RING RING RING ! Le réveil sonnât, il était l’heure pour lui de se réveiller de ce cauchemar et d’aller au boulot.
"Deux monstres" par Déni
Contraintes d'écriture :
- Créature : Loup garou
- Lieu : Dans sa chambre
- Temporalité : Au déjeuner
- Figure de style : Gradation
C’était la nuit, il pleuvait des cordes, et il y avait du brouillard. Dans ce temps affreux on pouvait voir une vieille maison, qui appartenait à une famille de deux parents, et trois enfants dont deux étaient majeurs. Ce jour-là, les frères étaient seuls dans la salle à manger, car leurs parents étaient invités ailleurs. A l’heure de dîner ils mangeaient des conserves comme tous les jours. Ils ne pouvaient pas se permettre autre chose à cause de leur pauvreté. En plus ils avaient une grande dette. S’ils pouvaient au moins payer cette dette, leur vie pourrait devenir un petit peu plus simple. Le plus grand des trois frères, avait des longs cheveux noirs, il portait des jeans et un tee-shirt noir. Il avait un caractère calme, car il aimait passer son temps à lire des livres plutôt que de parler avec quelqu’un. |
« - Comment vas-tu Laurence ? Tu as encore mal au ventre ?
- Oui Conrad. Depuis hier j’ai mal. Peut-être à cause de cette fleur qui brille que j’ai trouvée hier. »
Le dernier frère du nom de Arnaud avait des longs cheveux noirs, mais pas si long que ceux de Conrad, il portait un tee-shirt bleu et un pantalon gris. Il parla à son tour à Laurence.
« - Ah ! c’est la vingtième fois que tu parles de cette fleur ! Ne recommence pas ! et puis pourquoi tu crois que c’est à cause de cette fleur ?
- Je sais pas c’est juste que, j’avais jamais vu une fleur qui brille !
- Je crois que je sais pourquoi tu as mal au ventre, je vais te donner un conseil : arrête de dévorer des haricots sans arrêt ! »
Arnaud et Conrad éclatèrent de rire pendant que Laurence serrait son ventre de douleur. Arnaud reprit :
« - Tu ne nous en as même pas laissé un peu, radin ! Mais en fait d’où ils viennent ces haricots ? J’ai jamais vu des haricots violets avec des traits verticaux de couleur verte.
- Il y a beaucoup de sorte de haricots alors je pense que ça existe.
- Arnaud si c’est Laurence qui dit ça alors on peut le croire. »
Arnaud et Conrad éclatèrent encore de rire. Laurence s’énerva mais il ne dit rien, il continuait de serrer son ventre. Conrad, impatient de raconter un nouvel événement à ses frères, s’exclama :
« - Mes frères vous ne me croirez jamais ! On m’a donnée une promotion et j’ai eu 2000 euros pour une belle affaire !
- Oh ! Félicitations ! Ça tombe bien, on a justement besoin…
Conrad coupa tout de suite la parole à Arnaud :
- Merci et désolé Arnaud, mais j’ai besoin de cet argent pour une autre affaire. »
Conrad lui lança un regard agressif, Arnaud à son tour fit pareil.
« - Et c’est quoi cette affaire ?
- Tu sais pourquoi t’arrives pas, à avoir de l’argent ? Parce que tu es un incapable, car on te vire toujours au premier jour de ton travail, et après tu viens vers moi pour voler de l’argent quand je le retire de ma carte bancaire, mais cette fois tu ne prendras pas mon argent car je l’ai bien caché.
L’ambiance chaleureuse d’avant était devenue sombre. Arnaud voulait répondre, mais soudainement Laurence tomba de sa chaise et poussa un cri. Ses frères se précipitèrent vers lui. Conrad et Arnaud n’arrêtaient pas de crier :
« Qu’est-ce que t’arrive ?! Dis-nous Laurence !! »
Mais Laurence n’entendait pas, il serrait son ventre et n’arrêtait pas de crier. Tout d’un coup sa voix changea et devint plus grave, comme si un animal gueuler de toutes ses forces pour appeler à l’aide. Sa figure se déformait et devenait de plus en plus grande, on pouvait même entendre les bruits des os qui se cassaient lentement pendent que son corps se déformait. Ses poils poussaient à une vitesse incroyable et se transformèrent en une fourrure grise. Ses dents devinrent plus solides et plus pointues. Cette métamorphose était accompagnée par les cris déchirants de Laurence. Les deux frères regardaient cette horreur totalement paralysés, ils étaient tellement choqués. Tout d’un coup Arnaud tomba sur ses genoux, pour vomir le liquide qu’il venait de manger 5 minutes avant, il était trop dégouté. Pendant que Conrad était toujours paralysé.
Cette créature avez un corps solide et costaud avec des os couverts de sang sortants des différents endroits de son corps, du coude droit, de la patte gauche et de la poitrine, on aurait dit que ses os n’avaient pas pu supporter la déformation. Cette créature avait une tête de loup. Ce monstre se tenait devant Conrad qui le regardait pétrifie, il ne comprenait pas où était passé Laurence et d’où venait ce Monstre. Mais malgré sa peur il parle.
« - Qu’est-ce que tu as fait à Laurence ?! »
Le monstre ne l’écouta même pas et sortit ses griffes et frappa Conrad le jetant ainsi contre le mur. Sur sa poitrine il y avait des grosses et profondes traces de griffes, il devint pale et son souffle devenait de plus en plus lourd de peur que cette créature qui approchait vers lui ne le tue. Mais le monstre remarqua Arnaud et se dirigea vers lui. Arnaud sentit la montée d’adrénaline, et couru sans réfléchir vers le bureau de son père qui était le plus près de la salle à manger. Il rentra dans le bureau et fit tomber la grande armoire pour barricader la porte. Le monstre arriva et il commença à griffer, grogner, et frapper de toutes ses forces la porte du bureau. Pendant ce temps, Arnaud prit le vieux fusil de chasse de son père. Après s’être assuré qu’il était bien chargé, il se dirigea vers la cheminée qui se trouvait à côté de la porte, et dès qu’il se cacha dans la cheminée, un bruit énorme retentit dans la salle, ce monstre avait défoncé la porte. Le monstre rentra lentement dans la chambre mais ne repéra pas Arnaud car il était trop grand pour voir en dessous de la cheminée. Mais par contre, Arnaud lui il voyait ses pattes. Le monstre se dirigea devant. Arnaud sortit lentement de sa cachette et pendant que le monstre avait dos tourné, il pointa son arme vers son dos. Il retint son souffle puis appuya sur la gâchette. Le monstre soudainement tomba à cause du choc violent dans son dos. Il tomba sur la table qu’il cassa. Ce monstre à la tête de loup, il ne bougeait plus. Arnaud attendit un long moment, et après il marcha vers le Monstre pour s’assurer qu’il était bien mort. Il donna un léger coup de pied au monstre, mais il ne réagit pas. Tout à coup Arnaud entendit un cri. « Ou est tu Arnaud ?!» Sur le visage d’Arnaud apparut un léger sourire mais ce n’était pas un sourire de joie, il était plutôt sombre. « Je suis là !» cria Arnaud et il se cacha à nouveau dans la cheminée. Conrad serra sa blessure et rampa. Il s’approcha d’une commode et il s’appuya contre cette dernière. Il se leva avec un mal à la poitrine, et continua de marcher vers le bureau de son père. Dès que Conrad eu franchi la porte, il vit le monstre qui fonçait sur lui. Arnaud ne pouvait pas en croire ses yeux, ce monstre fonçait sur Conrad, alors que 2 minutes avant il gisait sur le sol à cause de balle qui avait transpercée son dos. Mais il n’y avait plus de blessure sur son dos, il avait guéri. Et maintenant il fonçait direct sur son frère Conrad, mais Arnaud ne se souciait pas de son frère, il était plutôt excité.
Arnaud murmurait à lui-même « Oui Laurence ! tu m’évites de me salir les mains !» Le monstre se jeta sur Conrad et mordit son cou. Pendant que Le monstre était occupé par Conrad, Arnaud sortit lentement de sa cachette, il visa la tête et enfin après avoir tiré, le cerveau du monstre explosa, et il redevint humain. Arnaud regardait les corps de ses frères recouverts de sang et poussa un rire satisfait. Il voulait se débarrasser de son frère et c’était juste pour cette raison qu’il l’avait amené dans le piège. Il lâcha le fusil et se précipita vers la chambre de Conrad qui se trouvait à côté. Il rentra et commença à fouiller partout, dans l’armoire, dans la commode, sous la table et lit. Après quelques minutes de recherches il trouva ce qu’il cherchait dans une boite dans l’armoire : c’était l’enveloppe dans laquelle se trouvaient les 2000 euros de son frère.
« - Alors ? Est-ce que je suis toujours un incapable Conrad ? dit Arnaud avec un sourire satisfait.
- Oui tu es toujours un incapable, répondit une voix dans son dos, puis un coup de feu suivit.»
La balle lui transperça le cœur, Arnaud tomba sur le lit qui se trouvait devant lui et s’endormit éternellement dans sa flaque de sang. C’était Conrad qui avait tué Arnaud, il était vivant. Conrad appuyait sa blessure sur son cou et sa poitrine avec un torchon, mais il se sentait mal. Pas à cause de sa blessure mais à cause de ses frères dont un qu’il venait de tuer de ses propres mains. Conrad laissa couler ses larmes puis quelques minutes après appela la police et l’ambulance. Il leur expliqua qu’il y avait eu des meurtres mais il ne dit rien à propos du monstre car ils ne le croiraient pas. Il prit l’argent entaché du sang d’Arnaud et partit vers la sortie de la maison. Seul les couleurs bleu et rouge éclairaient la vieille maison dans cette nuit. Police et ambulance étaient venues dans la demi-heure. La police avait tout de suite commencé à fouiller la maison pendant que les médecins s’occupaient de Conrad.
Les parents de Conrad arrivèrent après une heure et il se préparait à raconter la triste vérité, même s’ils n’allaient sûrement pas le croire. Ses parents se précipitèrent vers lui :
« - Conrad ! Est-ce que tu vas bien ?! Moi et ta mère on a reçu un appel de la police ! Dit le père.
- Conrad qu’est-ce qui se passe ! qu’est-ce qu’il s’est passé à la maison ?! Demanda la mère.
- Mère, père je suis… je… je ne sais même pas comment vous dire… Mes frères, Laurence et Arnaud sont morts. »
Les parents se regardèrent entre eux et le père parla à son fils :
« - Mais Conrad… tu es fils unique. »
Nicolas Kempf, l'auteur qui a accompagné les élèves
Scénariste de BD, né en Alsace en 1978, Nicolas Kempf a découvert l’écriture avec les sujets de rédaction que lui donnaient ses institutrices. Ses lectures décousues l’entraînent doucement vers les artistes de l’imaginaire.
Plus d'informations sur son site https://ecriture-livres.fr/ |